À quelques encablures du Port-Vieux, la cambuse scandi-cool pilotée par Joséphine Cordeil et son viking de mari Florian embarque à son bord locaux lookés et otages d’un soir capturés de leur plein gré. Tagué au Posca sur le mur carrelé turquoise, le plan de navigation annonce les régals en provenance de la cuisine ouverte : bol de coques flanquées d’un christique sabayon au miso ; habiles tagliatelles de seiche plongées dans une vinaigrette au ponzu et œufs de truite ; vittelo tonnato inversé – soit des cubes de thon de petit bateau ultra-fondants, recouverts d’une fine couche de poudre de thym, le tout frétillant sur un éclatant jus de veau refroidi, avec des pickles d’oignon et de l’aneth fraîche ; tentacule de poulpe à la cuisson de concours, dans un ajo blanco aux cacahuètes hyper-texturisé… Autant de claques de haute volée, jusqu’au dessert de fraises à la ricotta fumée. Aux amateurs de belles pièces (homard, turbot, barbue), la maison propose également d’en griller selon l’arrivage. // Gwen Jacquère
POUR LA SOIF ? Des flacons naturels sans frontières : radical rouge autrichien Puszta Libre de Claus Preisinger (7,50 € le verre), aromatique macération catalane Spill 2017 de Tom Rimbau (50 € la quille), rarissime cabernet franc Les Palennes de François Saint-Lô (55 €)…
LES PRIX : assiettes 12-17 € (midi), 11-22 € (soir), desserts 9 €. Grosses pièces tarifées au poids.
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