Derrière le comptoir de la trattoria brooklynite de Julien Cohen (plafond étamé, bois sombre, grands panneaux en métal épelant « Amor »), le patchwork des bouteilles de marque a disparu. A la place, un orgue ambré de flacons uniformément libellés Grazie donne des airs d’apothicaire au barman. Car ici, outre les jus et les sirops, les vermouths, les bitters mais aussi les alcools servis sont produits ou assemblés par la maison! Fort de cette politique radicale, Oscar Quagliarini (Herbarium, Gocce) préside une carte pléthorique d’une vingtaine de recettes, entre classiques des saisons précédentes et nouveautés de l’année, toutes tentées par l’épure : garnish minimal, verrerie gracile, prix sans virgule… Testés ce soir-là : un Tout sur m’amer (gin, amer gentiane, bitter bergamote, jus de pamplemousse, 17 €) plus floral que le présentateur télécolo, puis un Yuzu Rice (saké, whisky, huile d’écorce de mandarine, 17 €) à la rondeur puissante. Sans alcool à la demande (10 €), et pizzas, mozza, etc. servies jusqu’à 23h30. A.B.
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Grazie
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Tous les jours, de midi à 14h30 et de 19h à minuit (2h vendredi et samedi).
Grazie (Paris)
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