Jeux de vin, jeux de vilain ? Allez donc demander ce qu’en pense Étienne Madelin… À l’entrée du passage du Caire, dans un vieux Sentier qui affronte le poids des années, le patron du Dénicheur s’est offert une pinardothèque pour y aligner une ribambelle de goulots pas bégueules, dûment sélectionnés avec sa complice Zoé Bovon (ex-6 Paul Bert). À mirer sur les rayons de bois et d’acier : Chichic, un pineau d’Aunis du Domaine de Cambalu aux notes de poivre blanc et framboise (19 €) ; Je t’ai dans la peau, une rare macération de menu pineau par Laurent Lebled (21 €) ; Poema, un riesling débarqué des Balkans et siglé Estelle et Cyrille Bongiraud (23 €)… Les gosiers qui se voient trop beaux pourront aussi piocher quelques magnums, dont un Bateleur, assemblage provençal de Théodore Planas-Rastoin (36 €), et un Grorah, macération carbonique de syrah par le Bourguignon Laurent Billard (42 €). Et pour un billet de plus, ils pourront même déboucher leur jus sur place en compagnie de quelques grignoteries – pâté, comté, sardines… // Théodule Mollard
LE CANON CANON : l’assemblage pinot noir / gamay Les 4 Z’Amis estampillé Vini Viti Vinci (19 €), petite bombe de fruits qu’on n’avait pas vu venir.
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