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Comme la littérature, la mode ou les arts
plastiques, la gastronomie française n’est
pas un musée, mais un imaginaire-monde.
En cuisine, pas besoin de traité pour favoriser le libre-échange: les mains de chefs savent parler toutes les langues! Venus d’ailleurs, à Paris et en région, ils sont des dizaines — Japonais, Américains, Italiens, Suédois, Brésiliens… — à avoir quitté leurs pays pour venir aiguiser leur savoir-faire au Grand Bazar de la cuisine française. Et, inversement, les chefs « français » sont des centaines à avoir compris l’importance de ces libres-échanges, et à les nourrir autant qu’ils s’en nourrissent. En se faisant à la fois « éponges » et « passeurs », ils servent au mieux le soft power français. |
Pour sa 4e édition, le Grand Fooding S.Pellegrino a
donc choisi de rendre hommage à dix
chefs étrangers francophiles et dix
chefs français mondophiles, en saluant
le rôle qu’ils jouent chaque jour dans
nos restaurants préférés pour rendre la
cuisine made in France toujours aussi
vivante.
Alors, chers amis du Fooding, vous l’aurez compris, c’est le soir ou jamais pour célébrer le libre-échangisme culinaire dans une orgie de bombinettes galoche-papilles! Sincères dégustations, Le Bureau du Fooding P.S. Sur chaque menu payé, cinq euros seront reversés au Refettorio Paris, restaurant solidaire qui lutte contre le gaspillage alimentaire. |
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