Ancien conseiller artistique dans la zik, Bastien Rabois s’éclate toujours autant dans son terrain de jeu toulousain. Une tanière planquée de l’autre côté du canal, avec tables d’hôtes de récup’, lustre indus’ et cuisine ouverte où l’émérite autodidacte fait tout en solo et avec le sourire. Au menu de notre déjeuner inspiré et super sourcé (légumes du petit Paul, volailles d’Alexandre Ducasse…) : farçous croustillants rafraîchis de fromage blanc de vache citronné ; joli risotto pimpé de fèves, fleurs d’acacias, poutargue poudrée et parmesan 36 mois ; canard de Barbarie du Gers superbement rosé et allumeur sur son parterre de polenta, haricots verts et chou rave piqués d’écorces de clémentines confites du jardin de papa. Riz au lait aéré à la chantilly et lustré d’une belle nougatine de fruits confits en dessert. À toper aussi, les déj’ du dimanche où Bastien s’amuse de pintades, cannes et autres grosses bêtes à plumes farcies cuites à la broche. // Thomas Jossin
POUR LA SOIF ? Barrick White du Domaine Léonine (32 € la bouteille), La vierge rouge du Domaine Yoyo (38 €) de Laurence Manya Krief, compagne du pionnier Jean-François Nicq, Touché Coulé de la même couleur du Clos des pères (5 € le verre) et, en fin de partie, topez le vin de fleurs d’acacias maison rangé derrière le comptoir (6 €).
LES PRIX : menus 38 € (4 temps), 45 € (5 temps) et 40-48 € (week-end).
Enregistrez cette adresse dans l’app du Fooding, disponible sur iOS !