Otonali

Fooding d’amour Guide 2018
Géniteur prolifique de pas moins de dix-neuf adresses en France et au Japon, Bertrand Larcher ouvrait en 2018 son comptoir izakayesque, Otonali. Un espace hybride encombré d’une massive table en chêne pour dix-huit palais exigeants, face à une cuisine spectacle où s’agitaient, ce soir-là, trois fines lames nippones. Au programme de l’admirable ballet culinaire mené par Yasu (ex-Table Breizh Café) : maous makis abritant homard breton, saumon, saint-jacques et navet fermenté, à trempouiller dans une sauce soja-wasabi ; roboratives coquillettes crémées au curry vert, avec homard et ris de veau frit ; magnifique lièvre à la royale dans une élégante sauce vineuse ; libidineux karaage de chapon mariné au malt de riz, avant d’être frit et saupoudré de truffe noire râpée ; puis, en dessert aérien, une mousse aux pralines, haricots rouges et chantilly. G.LeP.
POUR LA SOIF ? Bébert Larcher a tout prévu pour faire kanpai : une soixantaine de crus bio-ratifiés (blanc ligérien de Pesnot à 38 € la bouteille, arbois beurré des Tissot à 69 €), quelques sakés (comme ce gracieux junmai Honshu-ichi non filtré à 45,50 € les 25 cl), et de l’umeshu (liqueur de prune à 7 € le verre.
LES PRIX : Carte 27-80 €.