C’est l’histoire d’un couple franco-sarde, Aurore Martinat, ex-juriste, et Matteo Giua, globe-cooker passé par l’Anima à Paris. Lequel a mis le grappin sur un ancien rade renommé Brenti (« ventre » en sarde), poutres d’époque, cheminée et chaises design. Au programme : un garde-manger sourcé biocal (veau de la coopérative Belaun aux Aldudes, légumes de la ferme Haitz Ondoa à Mendionde…) et des assiettes italo-sardes. L’autre-midi, impérial vitello tonnato (subtile sauce au thon, câpres et huile d’olive extra vierge d’Ombrie) ; tuerie de risotto al verde combinant riz carnaroli, courgette, petits pois, pesto de basilic, parmesan et feuilles d’estragon ; avant un tiramisu d’anthologie peu sucré (génoise macérée dans un café micro-dosé, crème mascarpone, copeaux de chocolat). Pour tapasser ? Crostini au beurre et poutargue de Giovanni Spanu ; gran culatta de la Casa Graziano et saucisson de porc Kintoa. // Gérard Roubeix
POUR LA SOIF ? Que de la saine picole franco-italienne : élégant bracchetto rouge piémontais Cascina San Michele (9 € le verre), sancerre blanc Les Chaillaux du Domaine Fouassier (41 € la bouteille), côtes-catalanes rouge El Pelut du Domaine du Lendemain (28 €).
LES PRIX : menus 24-28 € (midi en semaine), carte 41-59 € (soir), tapas 5-12 €.