C’est dans un ancien rade en pente douce du quartier Vauban que Charlotte Crousillat – ex-autodidacte de la bouffe et de la boulange dans son appartement-labobo clandestin – a ouvert son delicatessen haut de plafond aux murs d’avant, suspensions chinées, tables marbrées, et étagères épicières alignant produits du coin, bouquins végis et condiments nippons. En face, un long comptoir où lécher la vitrine devant des rangées de brioches bien roulées, cookies au miso et fleur de sel, scones martiens au matcha et autres mezzés du jour bien traités, en format traiteur. Pour nous ce midi-là en terrasse : baba ganoush de courgette rôtie aspergé d’huile d’olive et pignons grillotés ; salade Caesar végétarienne trônant aux côtés d’un tronçon de potimarron pané au granola salé, œuf parfait, avocat, légumes crus, cébettes confites et chips de pain noir ; chatoyant chirashi de riz rouge camarguais au mulet et maquereau mariné, radicchio, betterave et œuf confit ; et, en shot de vitamine C, salade de pomelo et orange sanguine, glace à la fleur de châtaignier et marrons glacés, fèves de cacao cru, caramel de céréales et gingembre. // Laura Dargent
POUR LA SOIF ? Des quilles nature servies à la verse (rouge gardois du Mas Mellet à 5 € le verre), des bières locales (Brasserie Sulauze à 5 € les 33 cl), des jus détox mixés minute ou des sodas UMÀ (6,50 €)…
LES PRIX : mezzés et viennoiseries 1,50 à 8 €, plats 15-17 €, dessert 6-8 €, brunch à la carte le dimanche.
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