C’est après des kilomètres de virages pas plus larges qu’une demi-Clio, que l’on atteint cette charmante ferme-auberge perchée sur les hauteurs gardoises. Un ancien mas familial qu’Audrey et Arnaud Piana ont repris en 2016 et transformé en vraie ferme, avec potager en permaculture, des poules, des brebis et une ânesse ! Résultat, de magnifiques produits bio (glaces au lait de brebis, œufs frais, légumes de pleine terre, etc.) qui finiront sur les étals des marchés voisins ou dans les assiettes d’une quinzaine de clients chanceux, trois soirs par semaine. Pour nous, sur la coquette terrasse ombragée par les tilleuls : mini-salmorejo (gaspacho andalou) en amuse-bouche ; délicieux tartare de truite ardéchoise, concombre et pignons de pin ou démente terrine d’agneau et salade du jardin (salade verte, tomates cerises, oignon) à la sauce Caesar maison ; filet mignon de veau cuit à basse température, purée de pommes de terre bien beurrée, haricots verts croquants et très bon jus réduit au porto ; et délicat carpaccio de pêche et nectarine éclaboussé d’un peu d’huile du coin, accompagné d’une glace aux citrons du verger. // Gwen Jacquère
POUR LA SOIF ? Quelques bières artisanales dont une étonnante Feu Follet fumée au bois de hêtre (5 € les 33 cl) et une vingtaine de quilles locales au naturel et à prix plancher – passable verre de rouge gardois Le Péquelet du Domaine de Malaïgue à 3 €, limpide gamay ardéchois Sople e Joios du Mas de L’Escarida à 23 € la bouteille.
LES PRIX : menu 34 €.