Le Chardon ? C’est wunderb-Arles ! Dans leur bistrot arlésien dedans-dehors, où les meilleures places entourent la fontaine à mascaron du patio, Julia Mitton, Laura Vidal et Harry Cummins (aux commandes de La Mercerie et de Livingston à Marseille) accueillent des chef·fe·s en pleine éclosion ou déjà au sommet le temps d’une résidence. Ce soir-là, après Lina Caschetto, Tamir Nahmias, Mads Christensen, Valentin Raffali et Luke Burgess, entre autres, c’était au tour de l’autochtone Numa Muller (proprio du resto Arles à Amsterdam) de mettre le feu, au propre comme au figuré, le temps d’un flamboyant menu en cinq services sous le signe du barbecue : tranches de pastèque grillées pimpées de feta, basilic en huile et au naturel, citron confit ; bonite extra-fondante gentiment chalumée puis plongée dans une eau de tomate perlée d’une subtile huile de feuilles de figuier, escortée d’une salade de capucines et wakamé ; combinaison de calamars joliment dorés, haricots verts croquants et abricots fermentés ; thon de ligne de Méditerranée juste marqué, flanqué d’aubergine glacée et déclinée en caviar fumé ; avant une soyeuse panna cotta au yaourt de brebis, pêche rôtie et en compote, granité citron-basilic et éclats de meringue. // Raoul Taburin
POUR LA SOIF ? Des jus vivants bien castés par Thomas Hilbert : rosé varois Apostrophe de Jean-Christophe Comor (7 € le verre), orange luberonnais Entre deux eaux signé Laura Aillaud, carignan audois Versicolore par le Domaine Balansa (40 €)… Et avec ça, des mousses locales dont une IPA La Brutale bio (6,50 € les 33 cl).
LES PRIX : menus 35 € (midi) et 55 € (5 services).
Hopopopup ! Parce que faire table rase est parfois la meilleure manière de (bien) la remplir, ce lieu accueille des chef·fe·s en résidence. Il se peut donc que lors de votre visite, une nouvelle tête soit derrière les fourneaux.
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