Qui pénètre ici se retrouve illico catapulté dans un décor pour film de yakuzas à la Kitano – en V.O. ! Un étroit couloir éclairé par des lanternes en papier, des tables bringuebalantes, une bande-son saturée, une fake boutique de jouets en plastoc pour enfants, un stand (lui très sérieux) de la pâtisserie japonaise Tomo… Pour éviter l’effet Lost in Translation, ce bar à ramen et à grand spectacle a tout de même tenu à sourcer tricolore. Boulottés ce midi-là : un bol fumant de shoyu ramen, soit un bouillon de poulet fermier, ail et gingembre, obscurci par de la pâte de sésame noir, où trempent des nouilles de blé et une tranche d’échine de porc fermier basque braisée ; avant un détonant combo glacé chocolat Valrhona, grué de cacao, cacahuètes et wasabi. Attention, il y a souvent une file d’attente looooongue comme pour la sortie d’un smartphone. // John Mason
POUR LA SOIF ? On y fait kanpai à la bière Kirin pression (4 € les 30 cl) ou au saké (9 € les 8 cl).
LES PRIX : entrées 3-6,50 €, ramen 13,50 à 18,50 €, desserts 6 €.