C‘est la bamboche dans le Léon finistérien ! La faute à Guillaume Rouxel, qui, après avoir baladé son tablier aux quatre coins du monde et chez quelques parigots costauds (Le Chateaubriand, Le Dauphin…), a retrouvé son bled natal qui recherchait un chef teuffeur tout flamme pour reprendre les manettes d’un bar-resto fermé pour retraite. Deux, trois bricoles plus tard (murs vert émeraude, mobilier en bois, fleurs sauvages), l’enfant du pays y réjouit brillamment les palais bretons et les affamé·e·s de passage, comme nous l’autre midi : bouillon d’étrilles bisquement relevé, dans lequel flottaient des ravioles al dente royalement garnies de foie gras et homard ; puis généreuse aile de raie à la grenobloise canardée de câpres et croûtons beurrés, purée de brocoli et pak choy rôti ; et abricots tous juste sortis du four, glace pistache et dément financier à l’olive. // Henriette Ma
POUR LA SOIF ? D‘impec jajas : sauvignon ligérien du Domaine de La Cotelleraie (4 € le verre), bulles rosées languedociennes Issanka du Chai Uva (29 € la quille), grenache noir ardéchois d’Hélène et Christophe Comte (28 €)… Et de quoi siroter, accoudé au zinc vert billard : kir breton (3,30 €), cocktails (Negroni 9 €) et digeos à gogo (verveine Fontedicto, 4,80 €).
LES PRIX : Carte 35-45 €, menu enfants 9,50 €.
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