Pop coréenne langoureuse, ampoules nues, comptoir en bois clair marqueté, plan de travail en béton… Qu’il a du chien Le Mandoobar de Kwang-Loc Kim, toujours autant pris d’assaut midi et soir par une clientèle d’affaires cravatée et des fashionistas décravaté·e·s ! Ce midi-là, le chef sud-coréen nous en mit plein les baguettes avec sa panoplie de mandoo (raviolis cousins des gyozas japonais, à base de pâte de farine de blé et de riz gluant translucide), pelliculant une farce toujours aussi parfumée de poulet, fenouil haché et shiso ou de bœuf mariné, ail et graines de sésame. La suite ? Une sélection de tartares tranchés minute et travaillés avec la même minutie diamantaire : version thon aromatisée de piments coréens et algues grillées ; bœuf en tranches de rumsteck mouillées d’huile de sésame ; ou notre version nacrée de dorade royale, flattée de poivre coréen et pousses de shiso. Desserts tout aussi mono-miamesques en déclinaison de glaces : coco-charbon, pandam-sarrasin… // Thomas Jossin
POUR LA SOIF ? De quoi titiller le yin et le yang du gosier : bière coréenne Cas (6 €) ; saké Junmai Ginzo de Workshop Issé (12 € les 9 cl) ; becsé-ju, un alcool coréen issu de la fermentation de riz gluant et d’épices (22 € la bouteille) ; et sélection de thés coréens (10 €)…
LES PRIX : raviolis 10-16 €, tartares 14-15 €, sides 5-8 €, sorbets 5 €.
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