Des bons canons, des plats à partager (ou non) : rien de plus simple chez Marie Le Damany et Guillaume Ferronnière, qui régalent les habitué·e·s de Pornichet dans leur riante cave à manger – « glouglou » en néon vermillon, affiches vinophiles, fauteuils rétro. Si les deux sont avant tout sommeliers (elle passée par le Saint-James à Bouliac, lui par le Louix XV à Monaco), les rôles y sont désormais bien partagés : le tire-bouchon pour elle, le tablier pour lui. Ce qui donnait, ce soir-là, des œufs mayo parsemés d’oignons frits, paprika et ciboulette, boostés par une sauce relish (concombre-cornichon) complètement addictive ; des crevettes panées au panko, fouettées et câlinées en même temps par une mayonnaise à la menthe et au wasabi ; de la seiche à peine snackée au beurre aillé, avec crème d’oseille et sarrasin soufflé – suivant la recette de sa grand-mère, piquée à Troisgros ; et pour boucler, une part de tiramisu maison, aérien et pas trop sucré. // Larosé
POUR LA SOIF ? Plus de 300 références naturopathes quadrillant toutes les régions : gamay bourguignon L’Idylle de Raphaëlle Guyot (7 € le verre), sémillon marmandais Le blanc qui tente signé Stéphanie Roussel (30 € la bouteille), merlot local Ornate de Jérôme Bretaudeau en pays nantais (75 €)…
LES PRIX : assiettes 5-25 €.
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