Le tableau : six tables (pas une de plus), un menu écrit sur un miroir, et une serveuse japonaise qui usine plein gaz, talkie-walkie à la main, pour envoyer les commandes en cuisine. Ainsi le quotidien de Kokoya, où l’on vient bouillonner une vraie soupe miso avant de baguetter un plat du jour joliment compartimenté. Ce midi-là, ce fut du poulet grillé avec une sauce au yuzu kosho (condiment à base de piment et d’écorce de yuzu) sur une base de riz blanc impeccable, avec, en accompagnement, un cortège de petits légumes (chou, haricots verts) et de feuilles de lotus cuits vapeur et légèrement saumurés. Autre option, un assortiment de seize sushis bien ciselés : saumon, thon, crevette, maquereau, dorade, bar, anguille fumée, saint-jacques… Avant, en desserts maison, un gourmandissime cheesecake au matcha ou une crème brûlée au sésame noir. // Paul Hackett
POUR LA SOIF : De quoi faire kanpai : bières japonaises Asahi ou Kirin (3,50 € les 33 cl), umeshu (6,50 €) ou saké Shirakaberuga bien tendu (10 € le verre).
LES PRIX : formules et menus 16 et 18,50 € (midi en semaine), 16,50 et 20,50 € (soir et samedi midi).
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