Dans un coin de la rue de Seine trusté par les entrepreneurs Drew Harré et Juan Sanchez (Semilla, Cosí et La Boissonnerie, ce sont eux !), ce bar-couloir pierré-parqueté approvisionne les germanopratin·e·s en régalades signées Maxence Rouget. L’autre soir, la cuisine ouverte tournait à plein régime : beignets à la patate douce douillets comme des petits oreillers, à plonger dans une harissa gentillette ; échine de cochon grillée (peut-être un peu trop poussée) à asticoter de caviar de champis de Paris ; et « fish no chips », soit des tronçons de cabillaud panés au cordeau, servie sans frites, donc, mais avec une succulente mayo soulagienne à l’encre de seiche. Pour végétaliser tout ça ? Des pleurotes au sésame ensaucés de sauce soja, ou des poireaux tachetés de gorgonzola – le tout également grillé, cela va de soi. Et pour finir en fraîcheur (ou pas), une pavlova aux agrumes ou un riz au lait nippé de caramel et cacahuètes. // Théodule Mollard
POUR LA SOIF ? Pas moins de 200 références vinales : chenin d’Anjou par le Château de Bois-Brinçon (9,50 € le verre), côte-roannaise du Domaine Sérol (25 € la bouteille), sylvaner du Domaine Ostertag (39 €)… Ou une IPA La Débauche (8 € les 33 cl).
LES PRIX : tapas 6-14 €.
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