Cette semaine, coup de projo sur le boss du comptoir à vinyles Bambino, élu Meilleur bar d’auteur du Guide 2021.
Qui ? Fabien Lombardi, pater de la fratrie Faggio et, depuis fin 2019, de Bambino. Un barav’ de l’Est parisien où les mélomaniaques jouent des coudes pour siroter et tapasser devant le zinc en béton brut.
Sa vie depuis dix mois ? « Honnêtement ? Un enfer. On a été coupés dans notre élan et niveau administratif, c’était le flou total. » Le patron transforme alors son clubistrot en coffee shop avec, au menu, infusions, ‘dwichs et pâtisseries. « Mais c’est un concept qui se vit sur place, pas dans un sac en papier craft. On a donc décidé d’arrêter l’offre à emporter, même si l’idée d’un Bambino Café est toujours présente… »
Son dernier fait d’arme ? Avoir tiré profit de la fermeture forcée des restos en développant des goodies estampillés Bambino et Faggio. « Les fringues et bobs se vendent jusqu’au Japon ! »
Le vinyle qui restera ? « I want you, d’Erikah Badu. C’est le morceau qu’on passe chaque soir avant de fermer. »
Et sa playlist coup de feu ? Une compil de sons bien affûtés, histoire de s’ambiancer jusqu’au bout de la soirée. Pour l’écouter plein pot, c’est par ici !
Le goût de l’époque selon Fabien ? « La liberté ! Celle de faire la fête, rencontrer des gens, profiter sans se poser de questions. C’est ce qu’on tente de faire chez Bambino depuis la dernière réouverture. Et les gens nous suivent à 200 %. C’est très fatigant, mais ça fait du bien ! »
Propos recueillis par Chloé Leprompt