Faggio est mort, vive Faggio ! Après avoir eu pignon sur rue avec son triplé osteria-pizzeria-salumeria, Faggio et Alessio Luca reviennent à leurs basiques : pizze au feu de bois de hêtre (faggio en italien) e basta. Quelques antipasti pour commencer, certes : olives vertes Nocellara del Belice typiques de Sicile bien charnues, burrata des Pouilles au lait cru de vache, coppa de porc noir des Nébrodes… Mais ici, ce sont les belles rondes qui trustent le game. S’y taquinent la baroque Comme à Marseille (une moitié-moitié en hommage à feu Etienne Cassaro, le pape de la pizza phocéenne) compilant sauce tomate, filets d’anchois Sangiolaro, fior di latte, parmesan, olives noires Taggiasche et huile d’olive à l’ail ; une revigorante Campagnola avec fior di latte, scamorza et saucisse fraîche au fenouil ; ou encore une Diavola diablement piquante qui ne choisit pas entre la ‘nduja et la spianata. Pour clore tout ça, un coquin cannolo débarque garni de pistaches et de chocolat en éclat (ou le classique tiramisu toujours à la carte). Encore faim ? La salumeria juste à côté a laissé place à Scarpetta, une déli-trattoria portée sur la pasta. // Roberto Arenales
POUR LA SOIF ? Une cave vitrée où piocher de sacrées naturalités : rouge Nerd Duck du Portugais João Pato (6 € le verre), bulles blanches par Davide Andreatta (7 €), chenin et aligoté aveyronnais Entre Les Eaux de Nicolas Carmarans (34 € la quille), Montepulciano d’Abruzzo cuvée Salvo du domaine Colle Florido (41 €)… Sinon, limonade maison citron-basilic (6 €).
LES PRIX : pizzas 13 à 19,50 €, antipasti 3,50 à 14 €, desserts 8 €.
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