228 litres (contenant d’une barrique bourguignonne) divisés par 0,75 litre ? Résultat : 304 bouteilles, c’est-à-dire bien en deçà de ce que les frérots Renauld (Pierre, passé par Vantre, et Louis, formé sur le tas) et leur pote Robin Lenfant (passé par la maison Bollinger) recèlent dans leurs fiefs à pifs contigus. Où tout n’est affaire que de libations, avec une collec’ de quilles biotypées sans exclusive et sans frontières, à piocher dans les rayonnages bois-fer (côté cave) ou à déquiller sur mange-debout (côté barav’), moyennant 10 à 15 € de droit de bouchon : rosé savoyard des Ardoisières (35 €), chénas signé Thillardon (37 €), macération de gewurz’ par Ginglinger (51 €)… À moins de s’essayer aux vins au verre, comme le chardo mâconnais Le Mouton Blanc par Delphine et Sébastien Boisseau (5 €) ou, chose rarissime dans la capitale, ce côte-rôtie 2012 signée Clusel-Roch (30 €) et ce château-chalon 2021 de Bénédicte et Stéphane Tissot (28 €), pour peu que vous acceptiez de taper dans le larfeuille… Des nectars à accompagner, pourquoi pas, de quelques assiettes tapasseuses : fraîches palourdes sautées en persillade, tomate farcie très charcutière, demi-saint-félicien… // Adrien Nouviaire
LE CANON CANON : un marsannay de Sylvain Pataille (35 €).
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