Tout est bon dans ce cafeton ! Le gras comme le jaja, deux qualités distinctement affichées sur la devanture marbrée de Jamat. Le nom ? Une fusion de ceux du couple aux manettes, Jacinthe Vandendriessche (anciennement dans les RH, puis animatrice sportive) et Matthieu Sales (ex-Les Arlots et La Cuisinière Lyonnaise). Les tomettes anciennes, le mur carrelé rouge piment et le mobilier d’estaminet donnent le ton d’une flamboyante cuisine bistrotière, où Matthieu matadore les matières. Avalés ce soir-là : de brûlantes asperges braisées, acoquinées avec une sauce gribiche et des câpres ; des panisses épicées frites à point, mises à feu par une mayo chipotle ; un lubrique poulpe grillé, fumant sous une couette de houmous, speck et copeaux de bonite ; ou encore un kefta de veau herbophile, flanqué de fenouil et carottes rôties. Encore de la place ? C’est le moment où Jamat de tester le dessert : une rondelette pavlova fraise-rhubarbe avec chantilly cacao. // Cléo Tangerine
POUR LA SOIF ? Jacinthe jongle avec un max de canons, toujours bio ou nature : macé’ cadurcienne signée Fabie Jouves (8 € le verre), gamay de Kéké Descombes (36 € la bouteille), saumur blanc du Domaine de la Paleine (33 €)…
LES PRIX : entrées 6-12 €, plats 18-26 €, dessert 9-10 €.