Avec ses croix vertes lumineuses, sa devanture amande, son vieux vaisselier en chêne verni et, derrière le bar, ses spiritueux en bocaux étiquetés, le Classique joue les apothicaires pour mieux piquer la curiosité des assoiffé·e·s. Les deux pharmaciens en chef, Hugo Combe (ex-Fifty-Fifty) et Benjamin Le Seigneur (ex-Hôtel National des Arts et Métiers), y soignent le mal par le bon avec une carte de quatorze décoctions maison. À siroter au comptoir ou sur la terrasse arborée, un ébaubissant Erbalunga (Cap Corse Grande Réserve, thé fumé lapsang souchong, érable, tonka, citron vert, 13 €) ou un Negroni Bianco (blend de gins infusés au thé tropical, vermouth blanc, Suze infusée à la mangue, réduction de mangue acidulée, piment chipotle, 13 €), à moins d’opter pour l’effet placebo d’un Nina (gin sans alcool, bitter, orgeat de noisette, amande, cajou, fleur d’oranger, pandan,10 €). Et si vous avez l’estomac dans les talons, les petites assiettes (crab roll, carpaccio de poulpe, lomo iberico de bellota, huîtres fines de claire… 12-16 €) s’enfilent sans prescription, tandis que le brunch dominical guérit tous les maux des lendemains de soirée. // Jean Pascal
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