Baptisé en référence à la mythique région géorgienne de la Toison d’or, Colchide rameute les estomacs en mal d’assiettes caucasiennes. Tuyauterie apparente, fer forgé, tapis de là-bas, peintures inclassables et plateaux de table taillés à la bûcheronne plantent le décor rustico-baroque de cet espace aux manières de loft, où se croisent divas du cabaret voisin et habitué·e·s du quartier. Comme dans l’autre adresse du 18e (97, rue des Poissonniers), la carte aligne des mijotés et grillades à la plancha. Pour notre dernier déjeuner : bijoux de caviars de betteraves et d’épinards aux noix et graines de grenade ; aubergine fondante roulée aux noix ; khatchapouri (pain au fromage) crémeux au goût de reviens-y ; champignons mijotés à la tomate et aux épices géorgiennes ; et, pour terminer, yaourt au miel et noisettes grillés. // Adèle Mouette
POUR LA SOIF ? Une superbe sélection de vins géorgiens, rassemblant les meilleurs cépages autochtones : rouge saperavi (8 € le verre), ambré rkatsiteli (7 €), ojaleshi vinifié en amphore (39 € la bouteille)… Et avec ça, une mousse de la Brasserie de la Goutte d’Or (6 € les 33 cl) ou un « cha cha », la boisson traditionnelle géorgienne produite à partir de marc de raisin, pour les estomacs bien accrochés (5 €).
LES PRIX : formules 16,50 et 19,50 € (midi en semaine), carte 28-35 €.
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