Il pète toujours le feu, l’izakaya classieux de Benoit Simon (ex-Chateaubriand) et Takao Inazawa (ex-Verre Volé), avec son look à la milanaise des années 70 signé Federico Masotto – mélaminé lie-de-vin, miroirs quadrillés, déco de mousse anti-bruit. Dans les assiettes, toujours cette alchimie mi-démone mi-nippone, comme ce midi-là, à la carte : divines rillettes de thon rouge semées de miettes d’uméboshi (prune japonaise séchée au goût mi-acide mi-salé) et flanquées d’haricots verts et olives taggiasche ; puis curry vert de lotte (pimenté pile ce qu’il faut), riz blanc et masse de légumes poêlés – aubergine, courgette, poivron de Padrón, pleurotes… Sans faute jusqu’au dessert : un nougat glacé et sa compote d’abricot. Autre bon plan, les assiettes du soir avec, par exemple : langue de veau de lait du Perche, anguille fumée, céleri rémoulade au wasabi et cresson. Ou demi-pigeon frit façon karaage, poivre du Sichuan. Ou encore, gigot d’agneau fermier fumé au bois de cerisier, haricots Borlotti, piquillos, aubergine, courgette, pommes de terre frites… Succulent et inventif. // Kelly Slatée.
POUR LA SOIF ? Faites confiance à Benoît, diplômé d’un master en soifologie (spécialité nature) : riesling 2021 Granite de Beck Hartweg (6,50 € le verre), tavel rosé 2020 de l’Anglore (60 € la bouteille), blanc savoyard Albinos 2020 de Valentin Morel (60 € la quille), rouge de Loire La Grande Pièce 2020 de Mai et Kenji Hogson (48 €)…
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