C’est le ou la plongeur·se qui doit être content·e à Scarpetta, où les assiettes reviennent propres comme jaja ! L’écurie Faggio de Fabien Lombardi (Faggio Pizzeria, Bambino) a fait place nette dans ses concepts, et remplacé sa salumeria par cette trattoria qui cultive l’art de saucer – avec grands comptoirs boisés, affiches bien encadrées et ambiance tamisée. Bref, tout a changé, sauf l’italianité, qui se décline ici en pasta cuisinée avec maestria par le cuistot maison Giovanni. Servie cette fois-là sur les chics tables aux nappes immaculées, une trinité tomates, stracciatella et quartiers de nectarine, avant les bellezze : des bucatini del diavolo lustrés d’une sauce tomate à la ‘nduja effectivement démoniaque, le tout (forcément) toppé de parmesan râpé, et des agnolotti garnis de ricotta soyeuse et recouverts d’un étourdissant combo anchois, citron, beurre et sauge – préférés aux casarecce alla puttanesca. Pour conclure ? Un semifreddo vanille-abricot frisquet comme il faut. // Roberto Arenales
POUR LA SOIF ? La cave vitrée, elle, n’a pas bougé, et exhibe toujours ses nectars vivants pour tous les prix : pineau d’Aunis Ça se discute de Laurent Saillard (7 € le verre), macération de macabeu Memo par Mataburro (37 € la bouteille), chenin d’Aveyron Selves 2020 signé Nicolas Carmarans (60 €)… jusqu’au trebbiano d’Abruzzo d’Emidio Pepe, à 576 €.
LES PRIX : carte 48-59 €.
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