Vite fait, bien fait – la recette de pâtes à fricoter sans tarder pour rendre le reste de la semaine plus supportable. Cette semaine, découvrez les gnocchis italo-nippons d’Hugo Fregoni, dégoupilleur de flacons naturistes à la cave à grailler marseillaise Ivresse.
« J’ai choisi cette recette car elle est extrêmement simple et très bonne. Pas vraiment conventionnelle, je l’avoue, mais c’est aussi l’occasion pour moi de mettre en avant les personnes avec qui l’on travaille : le pangrattato est fait avec le magnifique pain du Bar à Pain, les shitakés sont produits par Mycotopia, qui nous fournit chaque semaine des champignons exceptionnels, les gnocchis sont confectionnés chaque jour de manière artisanale par Nénette… et le beurre et l’estragon proviennent de l’épicerie paysanne et localiste en face d’Ivresse, qui nous soutient depuis le début. »
Déroulé
Commencer par faire le pangrattato : couper le pain en tout petits morceaux (d’un centimètre environ) et le faire sauter dans une casserole avec de l’huile d’olive jusqu’à ce qu’il soit bien doré et croustillant.
Couper les shitakés en morceaux un peu plus gros que les gnocchis. Les faire suer dans un peu d’huile d’olive et finir la cuisson avec une belle noix de beurre afin qu’ils soient bien fondants et imprégnés de jus. Réserver.
Faire chauffer de l’eau salée dans une casserole. Dans une autre casserole, mettre une bonne noix de beurre et les feuilles d’estragon coupées en deux ou en trois selon la taille. Faire fondre à feu très doux.
Plonger les gnocchis dans l’eau bouillante et ajouter les shitakés dans le beurre à l’estragon. Une fois que les gnocchis remontent à la surface, les verser dans le beurre, ajouter 5 cuillères à soupe d’eau de cuisson et réaliser le geste de la mantecatura – ou remuer énergiquement à l’aide d’une grande cuillère.
Dresser délicatement les gnocchis dans une assiette, et ajouter si besoin une dernière cuillère d’eau de cuisson dans la casserole vide pour en retirer toute la sauce. Ajouter le pangrattato, c’est prêt !