Entre l’opéra, le cinéma et les tournées d’Angèle, de Stromae et de Madonna, on pourrait croire que Marion Motin ne sait sur quel pied danser. C’est pourtant tout en grâce et virtuosité que l’éclectique danseuse et chorégraphe orchestre ses créations, sans manquer de nous filer une farandole de plans canon.
La dernière claque culinaire ?
Ce n’est pas vraiment la dernière, mais j’ai envie de dire l’osso bucco de ma mère. Je ne sais pas si c’est de le voir mijoter ou d’en sentir l’odeur, mais culinairement, il se passe un truc. Ça me prend tous les sens et quand j’en mange, c’est la folie.
Le spot avec la meilleure bande-son ?
La Cale, à Blainville-sur-Mer. C’est un restaurant de plage. On y entend parfois des gens qui jouent du piano, la mer, plein de conversations… Il y a même des gens qui se mettent à chanter. La vie, quoi !
Le plan casse-dalle d’aftershow ?
Je vais au Babylone Bis (à Paris, ndlr). Déjà, parce que c’est ouvert toute la nuit. Ensuite, parce que j’adore la nourriture africaine et que là-bas, elle est particulièrement bonne. L’ambiance est un peu lunaire. On a comme l’impression d’être sous LSD quand on y va, c’est drôle. Avec le poulet et l’alloco, on en ressort requinqué.
Le plat anti-blues du dimanche soir ?
C’est coquillettes au steak haché… Petite, quand mes parents sortaient, on se préparait ce plat avec ma grande sœur. Ils nous aidaient à le préparer, puis ma sœur prenait le relais. Maintenant, je le fais quand j’ai envie d’être réconfortée. J’y mets du beurre demi-sel, du sel, du poivre, un peu de parmesan, voire de la crème fraîche quand j’ai vraiment besoin de réconfort. C’est mon plat anti-blues d’enfance.
Sur le feu en ce moment ?
J’ai joué ma nouvelle pièce, Narcisse, les 4, 5 et 6 décembre au Chapiteau de la Villette. J’ai aussi travaillé sur le film The Substance de Coralie Fargeat, avec Margaret Qualley et Demi Moore. Et il y a aussi le film de Diastème, Joli joli, qui sort en décembre et pour lequel j’ai beaucoup travaillé les chorégraphies avec Clara Luciani, Jeanne Rosa, José Garcia… Une sacrée brochette d’acteurs !
Ses restaurants préférés :
– Higuma, Paris 1er : « Leurs gyoza sont fous et les ramen sont délicieux. On dirait une petite cantine, les cuisines sont ouvertes et il y a un truc très local, très simple. Je n’habite pas loin alors dès que j’ai une petite dalle, je commande à emporter. »
– La Madonnina, Paris 10e : « La nourriture est tout simplement folle. Une fois, j’y ai mangé le plat du jour, des pâtes alla salsiccia fumée. Mon Dieu, c’était incroyable. Sinon, je varie, et tout est bon. »
– West bar, Pirou Plage : « C’est au bout de la plage, après un camping. Le dimanche en été, ils font du poulet avec des frites maison. C’est gargantuesque et hyper bon. Le poulet est cuit à la perfection, entre la peau croustillante et la tendreté de la chair… On est face à la mer, sur la plage, et parfois, il y a de la musique, avec des potes qui prennent les platines. »