C’est l’histoire d’une jeune serveuse qui, accoudée au passe, griffonne des paroles sur un bout de papier en rêvant secrètement de voir un jour son nom accroché à l’Olympia… Celle de Suzane (Océane Colom de son vrai nom), qui, spoiler alert, en a depuis rempli deux, bouclé son troisième album et mijote à présent sa prochaine tournée. Ses recos restos ? Des plans 100 % végéniaux !
La dernière claque culinaire ?
C’était à Faubourg Daimant, à Paris. Je suis vegan et je trouve que dans ce resto, l’offre est vraiment plus élaborée qu’ailleurs, ce qui est hyper agréable. La dernière fois, j’y suis allée pour fêter la remise de mon album, et donc la fin de cette aventure d’un an et demi en studio. J’ai été particulièrement marquée par un plat, les « croquettes cochonnes » – pourtant bourrées de champis !
Le plan casse-dalle d’après-concert ?
Souvent, le trac m’empêche de m’attabler avant et juste après un concert. J’ai besoin de deux, trois heures pour redescendre et avoir envie de manger. Reste généralement des choses un peu grasses, donc je me tourne vers un burger vegan !
Le spot avec la meilleure bande-son ?
Le premier qui me vient, c’est Tommy’s Diner, où je bossais avant de chanter. On y passait les chansons d’Elvis Presley en boucle, dans la vibe des diners américains des années 60.
La recette anti-blues du dimanche soir ?
J’ai enfin réussi à reproduire une recette que j’adore manger au resto : des brochettes de tempeh à tremper dans une sauce saté. C’est vraiment réconfortant.
Sur le feu en ce moment ?
Mon nouvel album, Millénium, est sorti ! Je suis donc en train de monter la tournée, que j’attaque le 13 novembre. J’ai très hâte, car ça fait deux ans que je ne suis pas montée sur scène. Côté perso, j’aimerais prendre un peu de temps pour voir le monde et m’investir encore plus dans la cause animale…
Ses restaurants préférés :
– Le Rez de Chaussée, Paris 20e : « C’est le premier restaurant dans lequel j’ai bossé en arrivant à Paris. Je suis très attachée aux patrons, Mady et Krishna, un couple de Sri-Lankais qui a fui la guerre et monté ce resto pour s’en sortir en France. Leur histoire m’a beaucoup touchée et donné pas mal de force, aussi. Ils m’ont accueillie et proposé un travail à l’époque, donc je les remercie encore aujourd’hui. J’aime bien y repasser de temps en temps. En plus, ils font d’excellents ramen. »
– Aujourd’hui Demain, Paris 11e : « Un resto-épicerie vegan toujours blindé, mais que j’adore. »
– Végébowl, Paris 10e : « La carte propose un mix de plats asiatiques. Tout est végé et vraiment très bon. »