Authentique amuseur public, David Castello-Lopes joue les troubadours sur France Inter depuis la rentrée. Entre une matinale et une scène, ce sacré plaisantin nous file des plans à se rouler par terre.
La popote qui dépote ?
Du lapin au vin blanc, d’après une recette trouvée en 2004 sur l’étiquette d’une barquette de lapin. Tout le monde kiffe, mais se rend vite compte que c’est la seule chose que je sais cuisiner…
La dernière claque culinaire ?
La découverte de la truffe noire grâce à mon ami, le critique culinaire Olivier Poels – avant, je ne connaissais que le petit cylindre sans goût au milieu du foie gras… Comme en ce moment j’ai un peu de maillasse, j’en ai acheté plein sur Internet. J’en ai mis dans un croque au comté – je sais bien faire les croques, mais c’est comme dire qu’on sait bien faire les corn flakes, ça ne compte pas – et j’ai littéralement joui… avec mon visage !
Le plat qui restera ?
Le matzo cuit – un mélange de pain azyme et d’œuf, frit à la poêle comme une omelette. Un plat que faisait mon arrière-grand-mère, ma grand-mère, ma mère… et maintenant, moi ! Je n’en cuisine que quand je suis seul, les gens autour de moi trouvent ça dégueu.
Sur le feu en ce moment ?
Je suis en tournée dans toute la France, la Belgique et la Suisse pour mon spectacle Authentique. Je viens aussi de commencer des chroniques hebdomadaires dans la matinale de France Inter. Ça me met un trac de dingue à chaque fois ! Pour l’instant, ça se passe pas si mal… Enfin, je crois ! Et j’ai aussi envie de faire de la presse écrite – des trucs bien.
Ses restaurants préférés :
– Les Trois Frères, à Paris : « Un resto de quartier simple, délicieux et pas cher, tenu par des frères, Hassan et Areski. Une cuisine tradi, en fonction du marché. Et surtout, un couscous de ouf ! »
– Fichon, à Paris : « Ils ne servent que du poisson. Souvent, ça ne m’excite pas, mais là, c’est un bonheur : un carpaccio de haddock exceptionnel, des poissons d’une tendresse… Le tout accompagné d’un effrité de légumes croquants et de vins exceptionnels. Génial ! »
– La Fourchette, à Avignon : « J’ai passé tout le mois de juillet à Avignon pour jouer mon spectacle, et j’ai du dîner à la Fourchette onze fois ! Des plats qui ne se la pètent pas, préparés avec une grande délicatesse. Et ils servent des oreilles de cochon… l’un de mes plats préférés au monde. Seul bémol, ils n’ont pas de bonnes bières… mais le patron m’autorisait à ramener la mienne du resto à côté ! »