Autrice du roman Dès que sa bouche fut pleine, Juliette Oury a ses histoires sur le bout de la langue et souvent un livre de recettes à portée de main. Pour nous, elle lève le couvercle sur ses adresses favorites.
La dernière claque culinaire ?
La Table, le gastro de l’hôtel La Butte, à Plouider, avec un menu végétal époustouflant au dîner ! Je me souviens d’un dessert qui associait fruits rouges cuits et crus, lait d’amande et chou-fleur… Une délicieuse découverte.
L’adresse où vous avez votre rond de serviette ?
Monique et Myrtille me sauve bien des déjeuners ! Depuis la naissance de mon fils, je trouve moins de temps pour cuisiner. Leur carte change tous les jours et j’alterne entre un plat végétarien et une énorme part de quiche. C’est bon, copieux, sain… comme à la maison.
La recette anti-blues du dimanche soir ?
Un reste de riz cuit que je fais sauter avec un œuf, quelques légumes, un trait de sauce soja et d’huile de sésame. Si je n’ai pas de riz qui traîne, j’en refais cuire ! C’est si réconfortant.
Le spot pour prendre le large et bouquiner sans faim ?
La Gueule enfarinée, à la fois boulangerie, bar et restaurant. Le brunch est complet et copieux, et le pain savoureux. On peut aussi jouer aux fléchettes, mais je suis très mauvaise… Je préfère lire ou discuter avec des amis ou Nicolas, le patron. Le lieu est un véritable pilier du quartier.
Sur le feu en ce moment ?
Mon deuxième roman, Brûler grand, sort le 9 janvier aux Éditions de l’Observatoire. C’est l’histoire d’une magistrate qui, en plein burn out, décide de s’inscrire à un séjour de coaching pour se remettre d’aplomb. En rencontrant les autres pensionnaires, mais aussi la cuisinière du centre, rien ne va se passer comme prévu… C’est un sujet qui me touche beaucoup.
Ses restaurants préférés :
– Datil, Paris 3e : « Mon premier roman évoquait la sensualité de la nourriture, devenant un objet de tabou. Sa sortie a été l’occasion de rencontres extraordinaires. Manon Fleury, touchée par le livre, m’a proposé d’écrire des textes en accord avec sa cuisine consciente, attentive et délicieuse. »
– Ko Iki, La Baule : « On ne s’attend pas à trouver une cuisine japonaise aussi authentique, délicate et familiale dans une station balnéaire plutôt classique. Tenu par un couple franco-japonais, les plats changent chaque jour. Le natto et les okras sont à tomber. »
– Maison Faitout, Paris 20e : « Un tiers-lieu très attachant. Entre le restaurant à l’étage et le café-bar dans la cour, on s’y sent vraiment bien. C’était l’une de nos premières sorties avec notre bébé, et il a absolument tenu à goûter le velouté de topinambours servi en amuse-bouche. »




