Envie de se taper des barres de rire – et de chocolat ? Sans prise de chou, la molièrisée de l’humour Laura Felpin jongle entre l’étoilé et le fast-food, les références philosophiques et les réflexions anti-gaspi.
La dernière claque culinaire ?
Le 203, à Bruxelles, pour leur respect de l’humain… et des saveurs !
Le plan casse-dalle d’après-soirée ?
Je ne sors pas, je ne bois pas, je ne fais pas la fête, et actuellement, je participe à une étude qui note les meilleurs coussins électriques chauffants… Ça va, vous ? Sinon, à l’époque où je me forçais à accompagner mes potes en soirée, j’allais tout naturellement vers une crêpe épaisse, jambon, fromage, sauce algérienne… Only God can judge me!
Le resto avec la meilleure bande-son ?
Le McDo de la place de Clichy à 1h un samedi, le Meurice à midi un lundi… Dans les deux cas, une petite musique humaine inquiétante ! Sartre ? Non, Laura Felpin 4e B.
La recette anti-blues du dimanche soir ?
Comme je paie le loyer, mes colocs me font à manger le dimanche. Dans une danse effrénée mais très synchronisée, ils transforment deux morceaux de patate douce pourris et un bout de kiwi moisi d’un panier Too Good To Go en émulsions et autres mets d’exception… C’est le meilleur investissement financier que j’ai fait !
Sur le feu en ce moment ?
Un burn-out. Pas très original…
Ses restaurants préférés ?
– Chez sa bà nội (« grand-mère ») vietnamienne : « J’ai le seum de ne pas m’être rendue compte avant qu’elle nous quitte de la chance que j’avais de manger ce que je mangeais chez elle. Depuis, je suis à la recherche de ces saveurs… que je ne retrouve pas ! »
– Schmoutz, à Paris : « J’adore leurs tartes flambées… et Raoul, le patron qui a une petite attitude de mafieux – mais flexible ! »