Képi en rotin, chapka griffée, fichu à motifs… Estéban, change de blaze comme de couvre-chef, au gré des scènes (celles des Naive New Beaters) ou des plateaux (celui du dernier film de Jérôme Commandeur). Pour le Fooding, il endosse le costume de David Boring et nous refile ses cantines tout sauf barbantes à Paris.
Un bon resto, en deux mots ?
Déjà, forcément, bah… il n’est pas mauvais ! À part ça, j’aime la constance dans l’élaboration des classiques et je suis attaché aux vieilles institutions – qui ont toutes tendance à disparaître. J’ai une pensée pour À la Pomponnette : la dernière fois, j’avais trouvé un petit bout de cellophane dans ma tête de veau… mais qu’est-ce que cet endroit va me manquer !
Le plat qui restera ?
Le confit de canard, quelle belle invention ! Cette peau si croustillante et grasse, cette viande à la fondance maximale… Accompagnée de pommes de terre grenaille, aïe aïe aïe !
Votre dernière claque culinaire ?
La saucisse de taureau, l’été dernier en pleine Camargue. On pourrait croire que c’est une saucisse normale, et bah non ! Elle se mange grillée à l’extérieur et saignante à cœur – c’est que ça détrônerait presque le confit de canard ! Avec des huîtres de Bouzigues gratinées à l’aïoli, des moules crues et un verre de picpoul de Pinet, c’est juste incroyable.
Sur le feu en ce moment ?
Le nouvel album des Naive New Beaters devrait sortir en 2023. Côté ciné, j’incarne un cow-boy turc dans le prochain film de Yolande Moreau et un chef pâtissier super méchant dans celui de Sébastien Tulard. J’ai aussi tourné des tutos pour Canal+ Kids – dont un savoureux sur le beignet de cervelle.
Ses restos parigots préférés :
– Les Gourmet des Ternes
– Bob De Tunis
– Marrow