Elle n’arrête jamais ! Entre deux projets de réalisation ou d’écriture, Delphine Gleize trouve encore du temps pour deux choses hyper-importantes : défendre les droits des auteurs-compositeurs dramatiques et… manger ! Partout où ses projets la mènent et surtout à la maison, où elle kiffe se faire choyer par les sublimes assiettes son compagnon.
La dernière claque culinaire ?
C’était avant-hier, mais pas du tout dans un restaurant. Le père de mes enfants, avec qui je suis depuis 30 ans, est producteur de films indépendants et aussi cuisinier hors pair. Chez nous, on adore manger, mais je ne prépare absolument rien, ça ne m’intéresse pas. En revanche, je sais apprécier ! L’autre jour, il avait préparé un délicieux sashimi de sériole accompagné de soba et d’une sauce dingue. Ça n’avait rien de glamour car je l’ai mangé en pyjama, mais c’était tellement bien !
L’adresse où vous avez votre rond de serviette ?
Koba, un resto de sushis exceptionnel tenu par un vieux japonais où je vais depuis une trentaine d’années. L’endroit est un peu surréaliste. Je sais que le chef va chercher son thon à Rungis dans la nuit de mercredi à jeudi, alors quand je suis à Paris un jeudi midi, je l’attends avec impatience. J’adore car je n’ai qu’à m’asseoir et c’est lui qui décide ce que je vais manger… C’est un peu comme quand on rentre chez soi après l’école !
Le plat anti-blues du dimanche soir ?
Une côte de bœuf ! Mais il me faut vraiment une viande très maturée. À chaque fois que je rends un scénario, je vais m’acheter une bouteille et une super côte. Mon rêve serait de vivre avec des bœufs que je pourrais préparer directement chez moi !
Le spot pour prendre le large ?
Chez Nikos, une adresse familiale où je suis allée la première fois avec mes parents quand j’avais huit ans. Cette taverne, très tranquille, se situe sur une falaise, au-dessus de la plage d’Agios Giorgos, au bout d’un chemin à Agia Galini, en Crète. Il faut absolument commander de la friture ou des côtelettes de porc, avec des frites maison !
Sur le feu en ce moment ?
Je coécris des longs-métrages avec, notamment, Emmanuelle Devos, Louis-Julien Petit et Éric Lartigau. Et surtout, je prépare mon film que je tournerai début 2026. C’est l’adaptation du livre extraordinaire de Clara Dupont-Monod, S’adapter.
Ses restaurants préférés :
– Bar Gran Sol, Hondarribia : « Pour moi, le bonheur c’est ça ! »
– Baston, Bordeaux : « Ce petit restaurant hyper raffiné est, selon moi, l’un des meilleurs de Bordeaux. Il est tenu par des jeunes qui font eux-mêmes leur pain ! Il n’est pas très abordable, alors c’est ce que je demande à chaque anniversaire. »
– Mon mec : « Ma vie, c’est de me sentir trois fois par semaine au restaurant grâce à sa cuisine. »