Dans Sauvage, son dernier roman, l’héroïne indomptable de Julia Kerninon (Le Dernier Amour d’Attila Kiss, Liv Maria…) saisit les armes, des couteaux de cheffe en l’occurrence, pour se libérer des injonctions. Entre deux signatures, l’autrice émancipatrice nous embarque dans ses souvenirs nostalgiculinaires…
La dernière claque à table ?
Quand je suis en tournée pour un livre, j’ai la chance d’aller assez souvent au resto. En général, je choisis des choses simples… La dernière fois, c’était des panisses avec de l’aïoli au Comptoir Longchamp, à Marseille !
Le resto avec la meilleure bande-son ?
Le bar Ankerklause, à Berlin. À l’époque où j’y allais, la cuisine n’était pas géniale, mais le jukebox rattrapait tout ! Plus récemment, j’ai découvert La Cuisine des Halles, à Salernes : un charmant petit resto, où on a dîné sur des reprises de tubes des années 90…
La recette qui en jette ?
Mes lasagnes végétariennes, que je prépare quand j’ai des invités ou que je pars pour des rencontres en librairie – et que je veux laisser un plat facile à réchauffer à ma famille. C’est long à préparer, mais ça en vaut la peine… Le secret ? Saupoudrer chaque couche de béchamel de parmesan râpé !
Sur le feu en ce moment ?
Je viens de publier Sauvage aux Éditions de l’Iconoclaste, un roman sur la vie inventée d’une cuisinière romaine, Ottavia Selvaggio. J’ai fait beaucoup de recherches sur la cuisine italienne pour l’écrire, et j’ai appris plein de choses !
Ses restaurants préférés :
– Hamy, à Berlin : « Une cuisine thaïlandaise délicieuse et bon marché, servie dans de grands bols. »
– La Légende, à Sauveterre-de-Béarn : « Mon beau-frère, Allistair, tient ce restaurant qui est aussi une cave spécialisée en vins naturels. »