Tout en flower-power-couleur, l’architecte et designer India Mahdavi décore les hôtels et restos de Paris à Miami, dévore le meilleur du gastrobrutalisme en Scandinavie… et met tout le monde d’accord avec sa recette de poulet rôti !
La dernière claque culinaire ?
Inari, le restaurant de Céline Pham à Arles. Dans une ancienne chapelle du XIIIe siècle, on y mange une cuisine de marché recherchée, avec des touches asiatiques… comme ce bouillon foid umami, réalisé à partir de peau de tomates mûres, à la fois léger, frais, et étonnant – tout ce dont j’ai envie un soir de printemps ou d’été !
Le resto qui donne envie de choper la déco ?
Brutalisten, à Stockholm : un lieu unique en son genre, aussi bien pour son architecture que sa cuisine. À l’initiative de l’artiste Carsten Höller, il est inspiré du Brutalist Kitchen Manifesto, et propose des plats composés à partir d’un seul ingrédient, le champignon.
La recette anti-blues du dimanche soir ?
J’écoute du jazz, je bois un petit verre de rouge, et je prépare un bon poulet : du citron et du gingembre pour l’assaisonnement, des légumes pour l’accompagnement, et une cuisson au four pour finir… c’est simple et joyeusement familial !
Sur le feu en ce moment ?
Mon exposition Archaeology of Tiles, réalisée avec Alternative Artefacts Danto. Elle était visible à la Project Room, un lieu d’expression libre que j’ai ouvert en 2020, avec une programmation qui change quatre à cinq fois par an.
Ses restaurants préférés :
– La Chassagnette, Arles : « Un lieu magique au cœur de la Camargue, dirigé par Armand Arnal. Le végétal est partout : ils ont leur propre potager, les assiettes aux saveurs japonisantes sont confectionnées avec des produits locaux, et on y trouve les meilleurs cookies de France et de Navarre. »
– La table d’Adrère Amellal, Siwa, Égypte : « L’écolodge de Mounir Neamatalla propose une cuisine organique et légère, inspirée de l’Égypte ancienne. On y mange le plus beau petit déjeuner au monde : omelette aux dattes, feta locale, confiture d’olives, pain maison… servis à l’ombre des palmiers, avec vue sur la montagne blanche. »
– Chez Georges, Paris 2e : « Une institution que j’apprécie autant pour son décor de bistrot classique français que pour sa cuisine traditionnelle. C’est bon et généreux comme à la maison, et on y est merveilleusement bien accueilli par Jean-Gabriel ! »