À 1050 m
Au pied des cols du Mercantour, Mickaëlle Chabat, Louis-Philippe Riel (ex-6 Paul Bert) et Alexis Bijaoui (ex-Garance à Paris et Dan Barber à New York) bambochent le couvert de leur Auberge de la Roche, qui a raflé les prix de la Meilleure chambre de style et de la Meilleure table du Guide 2022 ! Bien installé·e face à la cheminée en pierre de taille ou en terrasse, on s’enfile des assiettes végétales sourcées dans le potager permacultivé, mais aussi de belles pièces de barbaque rôties entières, dont les sauces et jus bien travaillés s’épongent avec le pain maison… De quoi prendre de la hauteur sans souffrir du vertige.
À 1200 m
Marchastel ? À vos souhaits ! Dans ce village de l’Aubrac accroché à un piton volcanique, l’Auberge de la Tourre vous terroirise fissa : assiettes cochonnes, rillettes de truite, fondue de bœuf à la graisse du coin, aligot, plateau de fromages fermiers… Le plan parfait pour se remplumer après une session de ski de fond du côté de Nasbinals, à quelques kilomètres de la pension.
À 1250 m
Au cœur des Pyrénées, à moins de 30 minutes de Peyragudes et 45 minutes de Superbagnères, Anne Moussay et Juan Ignacio de Benedetto ont campé El Almacèn, un resto bric-à-braqué où le chef argentin s’adonne à son sport préféré : la cuisine à la braise ! Au menu, des régalades agitées du local : fulgurant céleri-rave, jubilatoire pavé de truite, balèze selle d’agneau… Bref, aucune excuse pour ne pas s’arrêter en cours de route !
À 1300 m
Vous ne jurez que par les stations savoyardes ? Niché dans un recoin du domaine skiable de La Clusaz, le Chalet des Joux a tout ce qu’il faut pour vous faire déchausser sur les coups de midi : une terrasse surex’, l’accueil complice du taulier, des jajas nature, et tous les canons du genre en version extra ! Voyez plutôt : fondue suisse d’anthologie, saucisse knack au vrai boyau, grillades flammées sous vos yeux… De quoi vous mettre le feu aux joux !
À 1450 m
Perchée dans le massif de Belledonne, L’Aubergerie est le fief de Thomas Sibille, ancien berger-fromager devenu restaurateur. Qui popote pour une ventrée post-rando à ski ou un casse-dalle pré-descente à luge : une fondue qui défonce à la tomme de brebis et trompettes-de-la-mort ; un carré d’agneau d’alpage ultra-fondant ; ou encore une décadente croziflette – soit une tartiflette aux crozets, ces déli petits carrés de pâte alpins au sarrasin… À gloutonner avec une vue de malade sur les monts alentour !
À 1720 m
Les années passent, mais le discret Refuge de Porcherey reste LE meilleur plan du domaine Évasion Mont Blanc – accessible par la piste des Marmottes ou en raquettes depuis Saint-Nicolas-de-Véroce. En cause ? Le patron Hervé Jacquemoud, qui apaise les rideur·se·s affamé·e·s avec des assiettes ficelées sans façons : pot-au-feu, sauté de veau et gratin dauphinois, cuisse de lapin et crozets aux petits légumes… Sans oublier les maousses tartes ménagères apprêtées sur le buffet !
À 1754 m
Surplombant Megève, en bord de piste et à l’écard des boulevards, Le Forestier n’est rien d’autre qu’un sublime chalet centenaire, appartenant jadis à l’Office national des forêts. C’est désormais Emmanuel Renaut (Flocons de Sel, Flocons Village) et Nano Fanara (La Sauvageonne) qui font fumer le refuge à grands coup de plats qui réchauffent : bonne vieille quiche PDT-beaufort ; alpine terrine de chasseur ; croûte au fromage de rigueur ; tartiflette au reblochon filant à souhait… Une carte à dévaler tout schuss !
À 2550 m
Où boulotter sur les hauteurs de Val d’Isère, avec une vue dingoramique sur les massifs de la Haute Tarentaise ? Au resto du Refuge de Solaise, l’hôtel le plus haut perché de France, à 2 550 mètres d’altitude ! Dans les assiettes, de quoi satisfaire les jolies bouches : lasagnes au beaufort, dos de cabillaud, tagine d’agneau, risotto… Un spot accessible à ski ou en télécabine depuis la station, encore plus vertigineux au coucher du soleil !