Quand un amateur de techno-raclettes et une fan hardcore de saucisses se rencontrent, ça glisse ! Mathilde Fernandez et Paul Orzoni, alias Ascendant Vierge, font le tour de leurs affinités culinaro-astrales… et nous parlent de leurs meilleurs régals.
La dernière claque culinaire ?
Mathilde Fernandez : On m’a offert un magret de canard fumé qui se découpe comme un saucisson. Ça vient d’une super bonne boucherie-charcuterie à Bruxelles, Spek & Boonen. Ça m’a mis complètement en transe !
Paul Orzoni : Au resto Les Bancs Publics (dans le 19e parisien, ndlr) juste avant une soirée techno au Trabendo, avec des arancini et une entrecôte. J’avoue, je n’ai pas été très aventureux… Les autres avaient des plats beaucoup plus sophistiqués, qui avaient l’air tout aussi bons !
Le resto avec la meilleure bande-son ?
P.O. : J’ai du mal à discuter, écouter de la musique et manger en même temps. Je n’arrive pas à être à fond, sensoriellement parlant. Par contre, j’ai déjà fait des techno-raclettes : on écoute de la techno à fond en bouffant de la raclette, sans se parler !
M.F. : L’Altitude, un bar audiophile à Bruxelles. Dîner là-bas avec de la musique, non. Mais un brunch avec un DJ qui passe des vinyles, ça m’est déjà arrivé ! C’est la seule expérience musicale qui passe bien quand je mange. Sinon, ça part en scandale… je demande à ce qu’on enlève l’enceinte !
Où casser la dalle après un concert ?
M.F. : On vient de sortir notre Boiler Room. On a filmé ça assez tôt et à 22h, on a pris un plateau d’huîtres au Terminus Nord avec l’équipe. Sinon, quand je sors de concert, je mange des flocons d’avoine… comme un cheval !
P.O. : Pour moi, en général, c’est au dodo, ou alors je mange un truc horrible parce qu’on a trop bu et qu’il faut éponger.
La popote entre potes ?
P.O. : J’ai une passion pour les plats en sauce, qui restent longtemps sur le feu : blanquette, bœuf-carottes, petit salé aux lentilles. Les vieux plats français d’hiver… C’est dans ma zone !
M.F. : Je préfère manger que faire à manger ! Mais je cuisine des spécialités niçoises, notamment la daube mentonnaise. C’est un bourguignon avec des écorces d’orange, des pâtes et beaucoup de parmesan. Sinon, les beignets de courge ou de fleurs de courge.
P.O. : Mathilde fait aussi de super gnocchis niçois ! Pendant le confinement, elle m’en faisait quand je me sentais faible…
Sur le feu en ce moment ?
M.F. : On est en tournée européenne, on joue tous les week-ends ! On vient par exemple d’organiser un pop-up à Berlin pour la sortie vinyle de notre album. Sinon, on a un nouveau morceau et un clip qui arrivent !
Leurs restaurants préférés :
Mathilde Fernandez
– Holybelly, à Paris : « J’adore cet endroit, c’est notre manager qui nous l’a fait découvrir. »
– Saucisses, à Bruxelles : « Ce n’est pas un resto, mais une marque de saucisses bruxelloises super originales, avec des noms rock. Ça me rend complètement hystérique ! »
– Yose, à Nice : « Une adresse de spécialités péruviennes. »
Paul Orzoni
– Chantefable, à Paris : « Je devais inviter un ami berlinois qui voulait absolument manger de la bouffe française. Paniqué, j’ai tapé « brasserie française » sur Internet et pensais forcément tomber sur un horrible truc à touristes. Mais j’ai découvert cette brasserie, et j’y vais très souvent depuis. Il n’y a que des classiques ! »
– Saray Istanbul et Adana, à Paris : « J’adore les kebabs ! Je viens du 19e arrondissement et je vais jeter un pavé dans la mare… on ne parle jamais du Saray Istanbul, avenue Corentin-Cariou, ni d’Adana, rue de Crimée, même si ce sont plus des restaurants turcs que des kebabs à proprement parler. »