Aussi à l’aise en cuisine que dans un dressing, le boss de l’agence Phamily First déjoue les codes de la gastronomie tradi pour faire de la graille un outil de délectocratie. Et quand il ne trie pas sa collec’ de t-shirts floqués, Julien Pham nous file ses spots préférés !
Le plat qui restera ?
Un bol de phở dặc biệt. C’est le plat parfait, selon moi : nourrissant grâce aux nouilles de riz, réconfortant avec son bouillon. J’aime aussi que le bœuf y soit sous plusieurs formes : cru, cuit et en boulettes, à tremper dans une sauce hoisin bien umami. Puis il y a les tripes, les herbes à profusion, les germes de soja croquants, le citron acide, le piment frais qui apporte du piquant… C’est le Federer des soupes de nouilles !
Le resto que tu aurais aimé avoir imaginé ?
McDonald’s !
La terrasse qui tabasse ?
Parfois, j’aime bien être un touriste dans ma propre ville… Et la terrasse de La Rôtisserie d’Argent, sur le pont de la Tournelle, c’est quand même quelque chose.
La dernière claque culinaire ?
Un raviolo à la ricotta et au jaune d’œuf coulant baignant dans une sauce au poivre, par le chef Hanz Gueco – un hommage au Bistrot Paul Bert cuisiné à l’occasion de son pop-up Berto, à La Cave Paul Bert.
Sur le feu en ce moment ?
L’arrivée de force vives au sein de mon agence Phamily First à Paris, et l’ouverture officielle de mon antenne new-yorkaise. Tout récemment, j’ai aussi ouvert le bar à vins Chop Chop, dans le 10e, avec mon ami Ismaël Jmili et La Chope des Artistes. À part ça, je prépare des petites sorties sur GiftShop (une plateforme de merchandising autour de la bouffe, ndlr), en collaboration avec pas mal de restaurants présents dans le guide Fooding.
Ses restaurants préférés :
– Le Saint Eutrope époque Harry Lester, à Clermont-Ferrand (repris depuis par Manon Decombats et Michael Hazlewood, anciens de la maison, ndlr)
– Inari, à Arles
– Majórica, à Rio
– « Tous les lieux où le duo Ha’s Dac Biet et le chef Bao La cuisinent. »