Leurs restos préférés

Les restos préf’ de Jean-Charles de Castelbajac

Vous avez au moins un point commun avec le gratin du chaud business : le goût des bonnes adresses. Chaque semaine, le Fooding passe sur le gril la crème de la crème des icônes modernes, pour qu’ils et elles nous confient leurs plans préférés partout dans le monde. 

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  • par
    Madeleine Kullman
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Les restos préf’ de Jean-Charles de Castelbajac

© Josephine Day

Créateur, designer et collectionneur, Jean-Charles de Castelbajac a sappé Lady Gaga comme Jean-Paul II. Aussi à l’aise avec un patron qu’un poêlon, il nous partage ses recos de restos haute goûture.

La dernière claque culinaire ?

Un dîner expérimental et scénographique mené par Luca Pronzato de We Are Ona, dans une poste en chantier. Il y avait une troublante accumulation d’éviers de plonge transformés en fontaine par Harry Nuriev pour Diptyque. Tout était détourné, décalé, troublant et délectable.

Le resto pour prendre le large ?

Le Galatée sur la plage de Trouville. Ma fille y fait des châteaux de sable pendant qu’on déguste des huîtres de Saint-Vaast, des plats simples et bons, et des frites rondes comme la douceur de vivre.

Le plat anti-blues du dimanche soir ?

La pissaladière de Di Loretta, à Paris. Elle a le goût de celle que ma grand-mère faisait à Nice, quand j’étais petit garçon.

Le ou la cheffe à suivre sur les réseaux ?

Jean Imbert et Mory Sacko, pour leur authenticité jamais perdue, leur capacité à transformer le matrimoine et le patrimoine, leur sens de l’époque avec l’expérience, l’immersion et l’émotion.

Le rêve à becqueter ?

Aller chez Iris, au cœur du Hardangerfjord en Norvège, avec sa structure en forme d’œil de saumon et la cuisine viking cosmique d’Anika Madsen.

Sur le feu en ce moment ?

Je travaille sur la réouverture de Notre-Dame-de-Paris, en créant la paramentique (les habits liturgiques, ndlr) avec l’Atelier Notre-Dame. C’est un projet bouleversant, chargé de lumière et de couleurs. Sinon, je participe à une installation pour la Frieze, au restaurant Sketch à Londres, où Pierre Gagnaire et Mourad Mazouz réinventent le rituel du repas ; à la création d’une chaise avec le collectif Hall Haus ; et à une extension de collection pour la Faïencerie de Gien, « L’Archipel Sentimental ».

Ses restaurants préférés :

Le Pirate, Roquebrune-Cap-Martin (aujourd’hui fermé) : « Pour sa situation et sa cuisine du Sud chère à mon cœur… J’en ai même dessiné le drapeau et le menu ! »

L’Escale, Toulon : « Un lieu hors du temps, où la Méditerranée s’attable. »

Le Refettorio, Paris 8e : « Sous la Madeleine, la belle initiative de Massimo Bottura et JR. »

Le Voltaire, Paris 7e : « Paris dans une assiette. »

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