Tiers-lieu rural à la fois habitat groupé et ferme partagée, L’Arbre qui Pousse couve un étrange petit resto pluggé sans souci de cohérence sur un atelier de réparation de vélos. D’où le nom, Paulette à Bicyclette, qui renvoie aussi au goût pour la petite reine de la grand-mère de Pra Smetryns, nostalgique maîtresse des lieux. À l’intérieur, une petite quarantaine de couverts sous charpente de bois et atmosphère bohème – plaques émaillées, mobilier chiné, fauteuil suspendu – refuse le formalisme. Même trame en extérieur où une vieille caravane a été reconvertie en bar des beaux jours. Ce midi-là, dans le rectangle du passe-plat, on reconnaît Sebath Capela (ex-Indrani Lodge) venu donner un coup de main. La carte égrène des plats abouchant le terroir aux cuisines du monde, tel un big up élargi de Pra à ses racines indiennes. Samosa, chicon braisé, boulet à la liégeoise, tikka massala… Ça part dans tous les sens ! Vibrante et hyper-perso, l’iconoclaste focaccia nappée d’un pesto au gochujang se cache sous la roquette, une béchamel de parmesan, du chou de Bruxelles cru et en pickles, ainsi que de croquantes chips de patates douces. // Salty Litchi
POUR LA SOIF ? Du local, bien sûr. L’effervescence en circuit-court des Bulles de Glabais (9 € le verre) en chardonnay ; la triple à finalité sociale Wister-Z (5 € les 33 cl) ou le kéfir Eau Vertueuse produit à Lasne (5 €).
LES PRIX : assiettes 20-25 €, supplément frites 5 €, glaces 3,50 € (la boule), desserts 8-15 €.
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