La Cave des Jacobins fait de la résistance ! Après trois décennies passées à jouer du goulot, Marie-Hélène Merrien a finalement cédé en 2015 le joyau familial, jusqu’alors transmis de génération en génération depuis… 1896. Une petite décennie plus tard, Armel Moisan, gavroche vissée sur le crâne, œil pétillant derrière les binocles, continue de distiller ses bons conseils aux habitué·es et touristes en goguette. Sur les étagères, les quelque 2 000 réf’ naturo-friendly mettent tout le monde d’accord, entre grands classiques (riesling R.Q.W.R du Domaine Trapet à 21,50 €, muscadet Gula Ana 2020 de Luneau-Papin à 33 €) et pépites moins bues partout – comme ce joli pineau d’Aunis Palabres d’Emmanuel Haget (16 €), cette traçante jacquère Avant la Tempête de Camille et Mathieu Apffel (20 €), ou ce rare persan Arbyolâ de Denis et Didier Bethollier (29,90 €). Encore soif ? Attendez de voir les 350 whiskys et 40 rhums (au bas mot), ainsi que les binouzes artisanales, à commencer par les morlaisiennes Da Bep Lec’h, brassées à tout près de là (6 à 6,40 € les 33 cl). En mode dry january ? On embarque des canettes d’Implosion (3 €) ou un jus de pomme bio P’tit Fausset (4 €). // Tino Rôti
LE CANON CANON : un magnum du plus ou moins bien nommé Gropor (à vous de voir), assemblage rouge gouleyant et fruité, vinifié en Provence par le Domaine de Sulauze (32 €).
Enregistrez cette adresse dans l’app du Fooding, disponible sur iOS !