Sport national afghan pratiqué à cheval, buzkashi signifie littéralement « jeu de l’attrape-chèvre » ! Mais, pas de panique : dans ce repaire à banquettes basses, kilims et coussins carmin, nul caprin n’est prévu au menu de Mme Azizian, laquelle mitonne ses délices kabouliennes sous influences indienne, iranienne et moyen-orientale. À la carte : moelleuses borani banjan (aubergines grillées dans une sauce tomatée) ; épatante assiette de kefta avec des navets au gingembre et un formidable riz sauté aux raisins, carottes et pistaches ; et pour le dessert, un indispensable ferni, soit une crème pistache, amande et cardamome. Également à la carte, des raviolis (mandu farcis au bœuf ou fondants aushak aux poireaux), du bœuf mariné ou une mashawa (soupe de graines de soja, haricots rouges et bœuf). Mention spéciale pour le service aux petits oignons. // Paul Hackett
POUR LA SOIF ? Une douceur de dohr maison (yaourt fermenté, concombre et herbes, 5 €), un chai (thé au safran, à la cannelle et à la cardamome, 3 €) ou du jus de cerise (4 €).
LES PRIX : entrée 9 €, assiettes 18,90 à 23,90 €, desserts 5-7 €.
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