Si l’Hôtel du Couvent est un sanctuaire, son bar en est le chœur. En cette fin d’après-midi, il bat au rythme d’une berceuse cubaine. Designé par l’agence Festen (qui a signé toute l’architecture intérieure du cinq étoiles) et paré de chics pièces chinées par Valéry Grégo, fondateur de l’établissement, le bar s’étire en longueur dans l’ancien cloitre. Dans la cour, une terrasse très convoitée, à la fois par les client·es de l’hôtel et les Niçoi·ses en quête de luxe, calme et… cocktails qui ne se font pas prier. Au shaker, Maxime ! À la carte, un délicat Spitfire mêlant gin 44 de Grasse, amontillado, vin blanc, citron, abricot et miel (19 €) parfait avec la terrine de cabillaud et sa bande de pickles (11 €) ; un negroni Numéro 1 à base de gin, vermouth, Campari et thé blanc (14 €), amer et corsé, qui colle au Prisuttu AOP (18 € l’assiette). Et pour le reste : pastis, bières, cidres artisanaux… Côté sans alcool : excellents et trop rares jus de La Table des Lutins (12 € les 33 cl) venus du Vaucluse ; rafraichissants sodas au verjus et sapin blanc de Nos Jardins imparfaits (9 €) ; ou tisanes d’auteur signées Grégory Unrein, l’herboriste du Couvent (9 €). • Alban Mont
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