Pas besoin d’attendre la fin du souper pour aller s’enjajailler à Sobremesa (l’après-repas en espagnol), ce néo-bar à vins de la rue Caulaincourt qui recueille les gosiers assoiffés dès la fin de journée. Après le boulot, place donc aux goulots d’Émilien Quéméner, un ancien de WeWork reconverti dans la chasse au sans-chimie, qui débouchonne à propos pour l’apéro : juteux mourvèdre du Brionnais In Silvae Umbra par Le Bois Dieu, vinifié en presse directe (8 € le verre) ; ugni blanc / vermentino luberonnais Aïgine signé L’Or Vert (33 € la bouteille) ; macération de terret bourret Khallina par le domaine héraultais Mada (41,50 €)… Du nature peinture, à buvoter sur les tabourets chromés au (double) comptoir ou sur la terrasse-trottoir. Et quand la faim se fait venir, des assiettes partageuses font le pont entre l’Asie et l’ici : anchois de Cantabrie, œufs mayo-miso, carpaccio de bœuf à la vietnamienne, wonton porc, crevettes et gingembre… Chelou, cette alchimie ? Que nenni : Marie Nguyen, la complice d’Émilien, fricote simplement au gré de ses inspis. Ultime bon plan : tous les vins s’emportent à moitié prix. // Albin Nycta
LE CANON CANON : Encore, un mix de syrah et de grenache en infusion par les Ardéchois Sarah Patricia et Rémi Bonneton (33 € sur place).
Hopopopup ! Parce que faire table rase est parfois la meilleure manière de (bien) la remplir, ce lieu accueille des chef·fes en résidence. Il se peut donc que lors de votre visite, une nouvelle tête soit derrière les fourneaux.
Enregistrez cette adresse dans l’app du Fooding, disponible sur iOS !