Ce bar à quilles accolé au téléphérique aurait pu être blazé Vino Vino Vino Vino Vino, tant les murs sont blindés de bouteilles, et la carte, longue comme la liste des effets secondaires de la pilule contraceptive. Le plus simple reste donc de demander conseil à Marc Detraux, le taulier. D’abord, parce qu’il est franchement fascinant de l’entendre décrire les spécificités d’un tout petit bout de terroir oublié, mais aussi parce qu’il sait exactement ce qu’il a en magasin, et s’adapte aux goûts des buveur·se·s d’un soir ou de toujours. La preuve ? Personne n’a haussé un sourcil quand on a commandé un kir royal (mais à base de crémant du Jura de Désiré Petit et crème de cassis de Bourgogne), suivi d’un ségalin-malbec Queue de Pressoir du Clos d’Audhuy, voisin de Matthieu Cosse à Cahors. Le tout entre le bocal de thon maison (15 €) et une rillette de canard (10 €). // Héloïse Bartsoen
LE CANON CANON : un saint-pourçain rouge Les Grandes Brières du Domaine des Bérioles (20,60 € ou 38 € à déguster sur place).
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