La signature de la styliste Amélie Pichard ? Les crêpes et les pas de côté ! C’est en s’affranchissant du dogme de l’industrie de la mode que cette créative a finalement trouvé chaussure à son pied. Entre deux projets bien pensés depuis sa baraque percheronne, elle nous confie la crème de ses adresses normandes et parisiennes préférées.
La dernière claque culinaire ?
J’incite tout le monde à aller à l’Auberge Sauvage, à côté du Mont-Saint-Michel. J’y vais hiver comme été, et à chaque fois je suis subjuguée. Je n’ai jamais ressenti ça ailleurs en France. Et puis, je suis une grande amatrice d’hôtels et d’auberges. Manger et dormir sur place, c’est brut, simple et hors du temps.
Le spot où exhiber son outfit ?
Déjà, si je vais manger dans le 6e (arrondissement de Paris, ndlr), à la brasserie Lipp par exemple, j’ai très envie de faire un effort. Donc disons que j’évite de mettre mes Ugg ou mes Crocs. Mais si je veux rester dans cette ambiance de bistrot traditionnel et que je veux croiser des gens plus « 11e » que « 6e », alors je vais au Bistrot des Tournelles.
La recette qui en jette ?
J’avais une grand-mère bretonne, et le seul plat que je sais cuisiner, ce sont les crêpes ! J’adore prendre le temps de les préparer en buvant du pet’ nat’ et en écoutant de la musique. Après ça, on les mange devant un film.
Le resto où choper la déco ?
Ogata est un lieu qui ravit autant mes yeux que mes papilles. Je suis assez difficile en déco et suis devenue anti-bibelot. Je suis donc dans une ère très minimaliste, mais avec une touche traditionnelle et authentique.
Sur le feu en ce moment ?
Cette année représente une véritable libération créative et récréative ! J’ai métamorphosé ma marque en une expérience plus proche d’un happening artistique que d’une simple entreprise commerciale. De nombreuses collaborations se profilent avec des talents et des marques, notamment dans les domaines du design et de l’hospitalité. Et avec mon nouveau bureau créatif, « Synthétique », j’explore des univers variés, allant au-delà de la mode pour toucher des entités telles que les ONG ou des branches comme la gastronomie, le voyage et le lifestyle. Une nouvelle aventure !
Ses restaurants préférés :
– Clamato, Paris 11e : « C’est le premier restaurant que j’ai fait juste après ma FIV, puis après la naissance de ma fille, en sa compagnie. Je suis toujours aussi surprise ! La simplicité brute de la déco me fait du bien, et je suis une grande fan de tequilas et mezcals, alors c’est le détail qui me fait toujours plaisir. »
– Yen, Paris 6e : « C’est mon premier resto post-partum. J’y suis allée seule, et je n’ai jamais autant profité de ce que j’ai mangé. À chaque fois que j’y retourne accompagnée, je précise que je ne parlerai pas pendant qu’on mange le mochi à la poutargue – c’est beaucoup trop exceptionnel ! »
– Oiseau Oiseau, Perche-en-Nocé : « C’est à côté de ma nouvelle maison. Dès que les parents de mon homme viennent passer quelques jours chez nous pour voir notre fille, on réserve une table, et on a très hâte de s’y attabler. Généralement, on goûte tout car c’est impossible de choisir. »