Depuis l’an 2000, le so chic Yen téléporte les palais germanopratins au pays du Soleil-Levant, dans l’ambiance feutrée de son décor boisé clair sur deux étages. Pour nous ce midi-là, un copieux menu servi dans une délicate dînette : anguille grillée, concombre et algues vinaigrés pour se mettre en bouche ; bento associant des courgette, aubergine, patate douce et crevette en tempura, d’impeccables sashimis saumon, dorade et thon rouge, trois fondants makis au thon rouge, un tiercé gagnant de sushis (thon, anguille, maquereau…) et un fondant black cod laqué au miso, avec radis blanc et gombo ; avant des soba (froides) de maître, à tremper dans la sauce soja et à émulsionner avec leur eau de cuisson pour un max d’umami (et d’acides aminés). Pour clore ces esthétiques agapes, deux boules de glace au sésame noir et au matcha. À la carte, l’addition monte encore d’un cran : huîtres panées, oursins et tofu à la gelée de soja, sushi d’anguille, foie de lotte sauce ponzu… // Albertine Simonet
POUR LA SOIF ? Des sakés extra, comme le Kamoshibito Kuheiji, un somptueux junmai fin et élégant (18 € les 10 cl ou 110 € la bouteille) ou le Château Shirasagi de Gi Harima, frais et fruité (16 € les 10 cl ou 98 € la bouteille), mais aussi une carte balèze de grands bourgognes et bordeaux, dont quelques-uns au verre (chablis Bonaugure à 10,50 €, margaux Labastide Dauzac à 17 €), et des bières Asahi ou Kirin (5,50 € les 33 cl).
LES PRIX : menu 49 €, soba 14 à 22,50 €, entrées 12 à 28,50 €, plats 28 à 55 €, desserts 4-14 €.