Depuis l’an 2000, le so chic Yen téléporte les palais germanopratins au pays du Soleil-Levant, dans l’ambiance feutrée de son décor boisé clair sur deux étages. Pour nous ce midi-là, un copieux menu « Obento to Soba » servi dans une délicate dînette : thon rouge mariné sauce miso, algues et racines de bardanes frites pour se mettre en bouche ; bento associant courgette, shitakés, potimaron et crevettes en tempura, fondants sashimis de saumon, dorade et thon rouge, impeccable black cod snacké et laqué au miso, un tiercé gagnant de sushis (thon, maquereau et anguille grillée) ; avant des soba (froides) de maître, à tremper dans la sauce soja et à émulsionner avec leur eau de cuisson pour un max d’umami (et d’acides aminés). Pour clore ces esthétiques agapes, un fluffy mochi au sésame noir, moelleux comme un marshmallow à accompagner (en supplément) de boules de glace sésame noir, yuzu, thé vert ou gingembre. À la carte, l’addition monte encore d’un cran : oursins et tofu à la gélée de soja, poulpe cuit à la japonaise, sushi toro (ventrèche de thon), mochi poutargue… · Madeleine Proust
POUR LA SOIF ? Des sakés extra, comme le Dassai 45, un junmai daiginjo (14 € les 10 cl) ou le Kirizan de Niigata (24 € les 18 cl), des liqueurs japonaises yuzu ou prune umé (10,50 € les 9 cl), mais aussi une carte balèze de grands bourgognes et bordeaux, dont quelques-uns au verre (margaux de Labastide Dauzac à 17 €) et des bières Asahi ou Kirin (6 € les 33 cl).
LES PRIX :menu bento 65 € (sur commande), entrées 14-26 €, soba 15 à 36,50 €, plats 25-68 €, desserts 4,50 à 14 €.
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