Depuis l’an 2000, le so chic Yen téléporte les palais germanopratins au pays du Soleil-Levant, dans l’ambiance feutrée de son décor boisé clair sur deux étages. Pour nous ce midi-là, un copieux menu « Obento to Soba » servi dans une délicate dînette : noix de coquilles Saint-Jacques crues, vinaigrette gingembre, noisette et shiso pour se mettre en bouche ; bento associant courgette, shiitaké, patate douce et crevettes en tempura, impeccables sashimis saumon, dorade et thon rouge, de fondants makis au thon rouge, un tiercé gagnant de sushis (thon, saumon, black cod…) et une anguille snackée laquée au miso ; avant des soba (froides) de maître, à tremper dans la sauce soja et à émulsionner avec leur eau de cuisson pour un max d’umami (et d’acides aminés). Pour clore ces esthétiques agapes, des boules de glace sésame noir, yuzu ou gingembre. À la carte, l’addition monte encore d’un cran : bulots cuits à la japonaise, sushi toro (ventrèche de thon), mochi poutargue… // Henriette Ma
POUR LA SOIF ? Des sakés extra, comme le Dassai, un junmai daiginjo (14 € les 10 cl ou 90 € la bouteille) ou le Kirizan de Niigata (24 € les 18 cl), des liqueurs japonaises yuzu ou prune umé (10,50 € les 9 cl), mais aussi une carte balèze de grands bourgognes et bordeaux, dont quelques-uns au verre : pinot noir de Michel Arcelain (12,50 €), et des bières Asahi ou Kirin (6 € les 33 cl).
LES PRIX : menu 65 €, soba 14,50 à 32,50 €, entrées 15-40 €, plats 34-72 €, desserts 4,50 à 11 €.
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