À deux pas de porte du lumineux Yam’Tcha d’Adeline Grattard, son mari Chi Wah Chan solennise le service du thé dans la pure tradition chinoise (cérémonie du Kung Fu Tcha), dans son temple noyé dans le noyer (étagères, magnifique comptoir, tables basses) et habillé de pierres apparentes. Mister T propose à emporter une petite dizaine de thés glanés auprès de producteurs vertueux (pu-er Pousses violettes ou taïwanais oolong Li Shan (à 66 et 48 € les 100 g), mais aussi de sublimes théières en grès (70 à 233 €) ou en porcelaine (66 à 160 €), que l’on se mordra les doigts d’écorner sur la table du p’tit déj ! Moins coûteux, les tasses, filtres ou petites cuillères. Mais si l’on se déplace rue Sauval, c’est aussi pour bécoter les fantastiques bao préparés minute dans la salle attenante, à la vapeur dans des paniers en bambou fumants. Pour nous cet après-midi-là, assis sur des tabourets en tronc d’arbre : cochon ibérique et aubergine sichuanaise au bon gras; crevette-ciboulette dans une sauce bien piquante ; délicat comté-oignons-curry et sésame noir à la touche sucrée (comptez trois-quatre baos pour être rassasié), le tout accompagné d’un thé Laï Cha (5 € la tasse) ou d’un Cola Loère (6 € les 33 cl). // Gwen Jacquère
LA PÉPITE : le thé chinois Wuyi Orchidée de Roche, introuvable ailleurs (48 € les 100 g).
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