Mathis Devaux a redonné vie à cette petite maison qui agonisait face aux arènes. Le résultat ? Une belle trogne de bistrot épuré aux murs et poutres chaulés, avec cuisine ouverte, où le Grenoblois (ex-Coq Rico d’Antoine Westermann à Paris), du haut de ses 25 balais, signe des accords de haute volée. Ce midi-là : terrible ceviche de merlu de ligne de Capbreton pimenté à l’Espelette, baignant dans une marinade orange-gingembre-huile d’olive-miel, convolant avec une salade de fenouil, pickles d’oignons rouges et tuile de sésame à l’encre de seiche ; irréprochable tataki de thon rouge du même bateau, surfant sur une purée de petits pois au wasabi, mouillé par une sauce teriyaki et dorloté par un crémeux de betterave et pousses de petits pois ; avant un trop bon biscuit aux spéculos et chocolat blanc, planqué sous une crème glacée au philadelphia, cerises confites, coulis de framboises du Tursan et tuile de choco blanc. // Gérard Roubeix
POUR LA SOIF ? Des pifs sans artifices dégotés par Benjamin Sémon (ex-Chai d’Hossegor) : côtes-de-duras blanc Corine (5 € le verre), saumur blanc L’Écart de la Folie Lucé (50 € la quille), listrac rouge du Château Bois de la Gravette (32 €).
LES PRIX : formule 28 €, menus 38 € (midi et soir) et 55 € (soir), accord mets-vins 70 €.
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