Mathis Devaux a redonné vie à cette petite maison qui agonisait face aux arènes. Le résultat ? Une belle trogne de bistrot épuré aux murs et poutres chaulés, avec cuisine ouverte, où le Grenoblois (ex-Coq Rico d’Antoine Westermann à Paris) signe des accords de haute volée. Ce midi-là, sous les tonnelles de la terrasse cachée comme un secret : tubulures de radis noir tout fin cachant un filet de bar des Landes à cru, du céleri et de la pomme verte ; puis thon mi-cuit, landais aussi, qui zonait avec de la pastèque fumée nonchalamment posée sur du riz vinaigré comme au Japon ; avant un dessert spectaculaire comme une île flottante avec la mer au milieu, pimpée de framboise et de combava et collée à une glace au yaourt sur des kadaifs bien crousti. · Herber Martin
POUR LA SOIF ? Quelques classieux cocktails siglés du barman MOF Jérémy Lauilhé (6-10 €) et des pifs sans artifices dégotés par Benjamin Sémon (ex-Chai d’Hossegor) : mâcon-vezelay La Sœur Cadette par Valentin Montanet (9 € le verre), rouge périgourdin Ether de Vénus par Damien Guillaume (40 € la quille), chinon blanc de Pascal Lambert (37 €)…
LES PRIX : menus 45-65 €, accord mets-vins 20 €.
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