Mmm… aru ! 11 ans déjà que Kyoung Her, dite « Kyky », assouvi les kiffeurs de saveurs pimentées et fermentées de la capitale avec sa K-food authentique. Après le charisme de sa cuisine, l’endroit fait le reste : façade vitrée, tables boisées, banquette cuirée tout en longueur, murs blancs avec juste une touche bleu Klein pour électriser l’arrière du comptoir… À coup de baguettes et cuillère dorées ce soir-là : impeccable yukhoe de bavette de bœuf de chez Dierendonck coupé finement en languettes et assaisonné minute par la cheffe, d’ail (ou pas), de poire Nashi et de pignons de pin ; slurpant japchae de nouilles de patate douce sautées avec légumes et huile de sésame ; bibimbap arc-en-ciel chantant dans son dolsot brulant, avec bœuf cru en option, mixé en salle avec la diabolique sauce gochujang ; délectable bulgogi, du bœuf mariné et grillé, flanqué d’une salade de chou émincé comme des cheveux d’ange et de riz, le tout servi avec sa kyrielle de banchan (aubergines au sésame, kimchi de daikon, légumes pickles…) ; et pour la fin, grosse boule (trop) glacée de sorbet maison à la fraise et makgeolli (alcool de riz coréen) cernée de fruits frais sur une sauce au matcha. // Alba Nebbioli
POUR LA SOIF ? Une belle carte de jajas naturalistes, qui peut vite s’emballer, concoctée par le compagnon vinonaturophile de Kyky : jacquère savoyarde du Domaine des Ardoisières (10 € le verre), macération de riesling alsacien par Pierre Frick (81 € la bouteille), Susucaru volcanique de Sicile de Frank Cornelissen (66 €)… Et côté Corée, makgeoli (18 € la bouteille), soju (18 € les 35 cl), bière Cass (6 € les 33 cl) et thé glacé maison (7 €).
LES PRIX : formule lunch 20-25 € (en semaine), entrées 12-21 €, plats 21-35 €, desserts 8-12 €.
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