Sol en terrazzo, lustre clinquant, nappes vichy… Après une carrière dans les cuisines étoilées (Ducasse à Monaco, Troisgros à Tokyo…), Pierre Altobelli a revitalisé le bistrot familial ouvert par sa grand-mère Davia en 1953. Coachée par la mère du chef, c’est désormais une jeune équipe fougueuse qui envoie façon Frisbee des bistroteries sauce Côte d’Azur. L’autre soir : sardines charnues farcies de blettes, vertigineuse pasta maison au pistou, réjouissante daube de bœuf ragaillardie par une tranche de panisse bien poivrée et un quartier d’orange confite, et mémorable tarte au citron du pays. Parmi les autres nissardises lorgnées sur les tables voisines, des barbajuans tout rondelets (raviolis frits fourrés de blette, livèche et ricotta) et des févettes fraîches à la brousse du cru. // Victoria Bout
POUR LA SOIF ? Une carte des vins mi-conventionnelle, mi-naturelle : rouge rhodanien du Domaine Richaud (7 € le verre), côtes-de-provence rosé du Château de Roquefort (40 € la bouteille), bandol blanc du Domaine de Terrebrune (63 €)…
LES PRIX : menu 39 €, assiettes 15-32 €.
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